Je suis un grand défenseur de la créativité... Mais tout le monde n'a pas de prédispositions dans toutes les matières enseignées en primaire. Un spécialiste d'EPS aura peut-être des carrences en chant, une prof de maths en histoire des arts... Or, nous dev(ri)ons enseigner toutes ces matières. Je plaide ici pour la mise à disposition d'un bagage de base pour les non spécialistes. C'est à dire pour tout le monde... Un pack prêt à utiliser. L'imitation n'est-elle pas le premier pas vers l'apprentissage?

Je suis un grand défenseur de la créativité... Mais tout le monde n'a pas de prédispositions dans toutes les matières enseignées en primaire. Un spécialiste d'EPS aura peut-être des carrences en chant, une prof de maths en histoire des arts... Or, nous dev(ri)ons enseigner toutes ces matières. Je plaide ici pour la mise à disposition d'un bagage de base pour les non spécialistes. C'est à dire pour tout le monde... Un pack prêt à utiliser. L'imitation n'est-elle pas le premier pas vers l'apprentissage?

Je pense que l'acquisition du savoir procède beaucoup par reproduction, le cerveau fonctionne par reconnaissance de chemins et en voyant/préparant/réfléchissant et surtout en faisant une séance cohérente on peut s'en approprier le contenu et la démarche. Je ne pense pas que cela pervertisse notre liberté de mouvement pour concevoir nos classes par la suite, bien au contraire, je pense que ça l'accélère. 

En tout les cas, pour le moment la mienne (de créativité en matière d'histoire des arts) est au point mort.

Je pense que ce n'est pas vrai que l'on est en mesure de tout créer chacun dans son coin. Ce que l'on arrive bien à faire en peu de temps c'est souvent des choses que l'on a vu faire. De toute façon, on le voit bien, chacun a ses domaines de prédilection et je suis bien persuadé que la prof de musique a plusieurs points faibles autant que la prof qui nous a fait math. 

J'ai l'impression que ce sont les enfants de nos classes pendant les 5 prochaines années qui font et feront les frais de nos manquements et je suis prêt à brider un peu ma créativité pour y remédier (même si je pense que ça peut plutôt l'impulser).
J'aimerais bien parvenir à n'avoir pas trop de gros points faibles (sans prétendre pouvoir n'avoir que des atouts) et pour le moment l'histoire des arts fait partie de mes nombreuses lacunes.

Oui je pense qu'aujourd'hui, n'importe qui pourrait enseigner à ma place. Je me considère un peu comme le premier venu, je n'ai aucune formation pour enseigner donc oui, je suis le degré zéro de l'enseignement et oui j'ai besoin d'outils qui fonctionnent pour catalyser mes démarches pédagogiques naissantes. Je ne dis pas qu'ils doivent nous donner des séances dont on ne maîtrise pas le contenu, je dis que je trouve qu'ils ne devraient pas seulement nous distribuer des idées vagues qui fleuriront (je n'en doute pas) dans quelques années, mais aussi des outils à court terme pour lancer la machine.

Et pour finir, pour ne parler que de moi, je crois qu'en histoire des arts, en musique ou en dessin je risque de ne rien faire du tout ou de faire quelque chose de très profondément imparfait voire de contre-productif, qui risque de démotiver les élèves et c'est dans cet état d'esprit que je dis préférer que l'on nous donne des billes utillisables rapidement, pour ne pas faire de gros dégâts.

La question c'est : est-ce-que les cours que l'on a eus cette semaine vous seront profitables d'ici la fin de l'année. Ma réponse perso (en essayant d'être totalement honnête) est :

En musique oui. (retrospectivement... Bof bof)

En histoire de l'art, pas autant que ça aurait pu, mais sans doute un peu.

En maths peu.

En géo pas des masses à part les liens web.