• Bizutage... Le sort des faibles...

    Bizutage... Le sort des faibles...J'ai donc fait passer les évaluations nationales à mes élèves la semaine dernière.

    Dans mon école nous sommes deux classes du même niveau à l'avoir fait : ma collègue, une institutrice chevronnée et moi même.

    Au sortir du marathon des saisies de notes nous nous trouvons devant un constat : en maths les notes sont comparables mais en français sa classe à beaucoup mieux réussi que la mienne.

    J'ai donc fait passer les évaluations nationales à mes élèves la semaine dernière.

    Dans mon école nous sommes deux classes du même niveau à l'avoir fait : ma collègue, une institutrice chevronnée et moi même.

    Au sortir du marathon des saisies de notes nous nous trouvons devant un constat : en maths les notes sont comparables mais en français sa classe à beaucoup mieux réussi que la mienne.
    Bon, nous n'en tirons aucune conclusion évidemment. Elle essaie de me dire que c'est normal que des élèves réussissent mieux que d'autres...
    Le lendemain, la directrice de l'école me rattrape en crachant ses cigarettes sur le perron de l'école et me dit de sa douce voix :«Bon je voulais te parler des résultats des évas, j'ai vu que ta classe avait beaucoup moins bien réussi en français hein mais c'est normal hein comme tu es débutant tu as eu beaucoup de difficultés au démarrage, hein puisque les classes avaient été équilibrées au départ, hein, tu as eu du mal à t'adapter hein mais ne t'inquiète pas, ça n'est pas grave, ils rattraperont leur retard au lycée, ne t'inquiète pas hein, c'est normal que tu aies eu du mal... hein parce que bon, les classes avaient été parfaitement équilibrées en début d'année donc ils auraient dû avoir les mêmes résultats mais comme tu es débutant, c'est normal... L'essentiel c'est que tu en tires les leçons hein puisque de toute façon ça correspond à ce que t'avaient dit les formateurs (ndlr: j'avais un langage trop soutenu pour des enfants de 10 ans). Mais bon c'est normal ne t'inquiète pas.
    Bon voilà hein, on en reparlera demain midi hein parce que comme ça ... hein?»
    Oui, elle dit tout le temps «hein»...Le lendemain, même ton, même contenu, et même discours, elle prend la collègue à témoin sur le fait que les classes avaient été constituées avec beaucoup d'équilibre (la collègue rétorque qu'elle n'était pas présente, c'est sa première année dans l'école)et surenchéri : «Yves? il doit être parmi les excellents élèves, il n'y a pas de raison qu'il soit moyen... Il faut le tenir Yves mais il est excellent...»ndlr : Elle qui ne l'a jamais eu comme élève...

    Je sais pas comment vous l'interprétez mais ça m'intéresserait d'avoir votre avis avant que vous ne lisiez les lignes ci-dessous.
    Perso, j'ai l'impression qu'en tant que formatrice et directrice de mon école elle avait le choix entre :ne rien dire parce que c'est plus ou moins évident qu'il y a plein de paramètres qui rentrent en ligne de compte (voir plus bas).Ou elle aurait pu dire...Que les élèves évoluent différemment, que même s'ils avaient essayé d'équilibrer les classes elles ne sont pas des clones pour autant... que les méthodes sont différentes, que nos livres ne sont pas les mêmes...Qu'il y a un facteur impondérable de hasard sur une évaluation, peut être le lendemain, la tendance aurait été inversée, 

    Sinon pour l'historique : 
    Elle a tout déjà fait mais en mieux...Cette année, dès qu'elle savait que je faisais quelque chose elle m'expliquait qu'elle l'avait déjà fait... mais en mieux...
    Elle veut toujours raconter ce qu'elle fait, les jurys, les rencontres parents... comme si vraiment c'était une dame importante...C'est un peu une plaie dans l'école, elle ère en cherchant quelqu'un à qui raconter (pendant des heures) comme elle a un emploi du temps super chargé et comme elle a jamais le temps de prendre une pause. (donc j'ai passé mon année, comme les autres sans doute, à lui dire comme elle était indispensable et courageuse!...).
    Elle sa formation... pas pareil, à l'époque on avait une vraie formation, on sortait de là, j'aime mieux te dire qu'on était en mesure de tenir une classe, c'est pas comme maintenant... On avait des stages filés des encrages... non ça n'avait rien à voir...
    Et le ponpon : une de ses collègues directrice d'école m'a grave saqué dans sa première visite, et j'ai appris par la suite, grâce à une collègue qui officie dans son école qu'elle me détestait avant même de me voir... la raison ? : parce que ma directrice n'arrêtait pas de fanfaronner : nous notre stagiaire, c'est un ancien chercheur... et blablabla et bliblibli... Et à priori ça ne faisait pas que lui chatouiller les maxillaires à la collègue...

     

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