• La rentrée...


    La rentrée...
    Ces premiers instants de rentrée, ces odeurs de cour trop longtemps abandonnée lavée par une pluie ponctuelle qui avait préparé le terrain toute la nuit. Il fallait que les restes de ballons en mousse soient imbibés, que les feuilles mortes soient dans des flaques et que l'odeur de l'automne rôde dans les parages.
    J'ai aimé ces cartables flamboyants, ces premiers scritchs des crayons que l'on taille alors qu'ils sont déjà aiguisés comme des sabres, un peu comme un cow-boy chatouillerait son colt avant un affrontement. Ces habits tout neufs dans ces petits corps tremblotants de crainte et d'excitation. Ces premiers mots entre les uns et les autres, ces yeux qui brillent, ces tout débuts de relations qui vont se tisser toute l'année durant... qu'on regardera avec tant de nostalgie s'envoler au mois de juin...

     

    J'étais mardi matin dans ma classe mais spectateur, en effet, c'est ma collègue, l'autre 50% qui était sur le devant de la scène. J'ai pu observer ces instants magiques, ces gouttes de rentrées qui perlaient de ci de là.

    Ces premiers instants de rentrée, ces odeurs de cour trop longtemps abandonnée lavée par une pluie ponctuelle qui avait préparé le terrain toute la nuit. Il fallait que les restes de ballons en mousse soient imbibés, que les feuilles mortes soient dans des flaques et que l'odeur de l'automne rôde dans les parages.
    J'ai aimé ces cartables flamboyants, ces premiers scritchs des crayons que l'on taille alors qu'ils sont déjà aiguisés comme des sabres, un peu comme un cow-boy chatouillerait son colt avant un affrontement. Ces habits tout neufs dans ces petits corps tremblotants de crainte et d'excitation. Ces premiers mots entre les uns et les autres, ces yeux qui brillent, ces tout débuts de relations qui vont se tisser toute l'année durant... qu'on regardera avec tant de nostalgie s'envoler au mois de juin...

    Le monde de l'éducation nationale... on s'attendait à y trouver des passionnés, une communauté spirituelle qui crée au quotidien et qui est au centre de ce qui se décide pour l'avenir de notre société, qui participe à ce que sera le monde de demain, qui contribue à faire de nos enfants des citoyens autonomes, responsables et respectueux des libertés d'autrui. Et bien... je suis quelque peu désenchanté, je trouve un monde dans lequel on est en colère, on ne sait même pas bien après qui, un monde dans lequel on rouspète, on houspille, on gaspille son temps et on ne s'intéresse plus suffisamment aux fondement de notre métier, aux tenants de notre mission. 

    La question que je pose ici est : pourquoi? pourquoi en est-on arrivé là? où est-ce-que ça cloche?

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